La concession de l’embranchement nouveau est, comme pour la ligne principale, de 99 ans, à partir du 6 mars 1838.
Quinze ans après la mise en valeur du chemin, l’État aura droit à la moitié des bénéfices qui excéderont 8 0/0 du capital engagé.
Ce tronçon, d’un parcours de 21 kilomètres, emprunte la ligne de Bâle l’espace de 6 kilomètres environ. La concession était de 99 ans et le capital de 2,600,000 fr., divisé en 5,200 actions de 500 fr.
Le décret du 17 août 1853 autorisa le rachat des lignes de Montereau à Troyes et de Blesme à Gray par la Compagnie de Strasbourg, à laquelle furent accordées les concessions nouvelles de Paris à Mulhouse, de Nancy à Gray, et de Paris à Vincennes, Saint-Mandé, Saint-Maur.
Tracé des lignes concédées. — Le chemin de fer de Paris à Mulhouse, s’embranchant sur celui de Strasbourg aux environs de Noisy, passe par Tournon, pour rejoindre, en aval de Nogent, la ligne de Montereau à Troyes. De Troyes, il se porte, par Bar-sur-Aube, vers Chaumont. Au delà de Chaumont, il suit le chemin de Blesme à Gray, dont il se détache au delà de Langres, pour se diriger sur Vesoul, Belfort et Mulhouse, en passant par Dannemarie et Altkirch. Il rejoint à Mulhouse le chemin de fer de Strasbourg à Bâle.
L’embranchement de Coulommiers descend dans la vallée du Morin par la vallée de l’Aubetin.
Le chemin de fer de Nancy à Gray se détache de la ligne principale de Paris à Strasbourg entre Nancy et Lunéville, gagne la vallée de la Moselle et passe par Charmes, Épinal, Vesoul et la vallée de la Haute-Saône.
Le chemin de fer de Paris à Vincennes part d’un point situé à l’est du canal Saint-Martin et se divise en deux branches, dirigées, l’une sur Saint-Mandé, l’autre sur Vincennes, Fontenay, Saint-Maur et la Varenne-Saint-Maur.