grandiose. Enfin, pour moi du moins, c’est incomparable. » « Mon service Watteau, le pot au lait qui est magnifique et les deux boîtes à thé », « le plus beau Greuze que j’aie vu, fait par Greuze pour Mme Geoffrin, deux Watteau faits par Watteau pour Mme Geoffrin : ces trois tableaux valent quatre-vingt mille francs. Il y a avec cela deux Leslie admirables : Jacques II et sa première femme ; un Van Dyck, un Cranach, un Mignard, un Rigaud sublimes, trois Canaletto achetés par le roi, un Van Dyck acheté à Van Dyck par le trisaïeul de Mme Hanska, un Rembrandt ; quels tableaux ! La comtesse veut que les trois Canaletto soient dans ma galerie. Il y a deux Van Huysum, qui couverts de diamants ne seraient pas payés. Quels trésors dans ces grandes maisons polonaises ! »
Cette réalité à mi-hauteur, trop chimérique pour la vie, trop terre à terre pour la littérature, fait que nous goûtons souvent dans sa littérature des plaisirs à peine différents de ceux que nous donne la vie. Ce n’est pas pure illusion quand Balzac, voulant citer de grands médecins, de grands artistes, citera pêle-mêle des noms réels et des per-