Page:Publications de la société d'archéologie dans le duché de Limbourg, volume 1 , 1864.djvu/12

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les grands monuments, rien à leur montrer. C’est surtout en vue de combler ce vide, pour faire disparaître cette ombre qui ne peut plus résister à la lumière éclatante que projettent les arts et les sciences sur la société, que nos forces, réunies en faisceau, sont le plus nécessaires, et elles devront, en grande partie, suppléer à nos moyens financiers, qui certes, comme vous savez, Messieurs, ne sont pas en proportion avec la grandeur de cette entreprise. Mais essayons toujours et tâchons de jeter les fondations de l’édifice, quelque modeste qu’il soit, afin que d’autres, après nous, le mènent a une fin bonorable et profitable à la cause des arts, de l’industrie et des sciences.

Réunissons donc nos forces, afin de rélier l’époque actuelle aux âges précédents par les liens des travaux de l’esprit; tâchons de conquérir pour le Limbourg le rang qui lui revient dans le monde actuel, qui est tout progrès et lumière qui surtout pour les belles formes, pour les arts graphiques et plastiques de tous les âges, professe un culte des plus ardents, et joignons nos efforts à ceux des savants, des littérateurs, des peintres, des statuaires, des architectes et des archéologues, pour réveiller et rallumer au foyer paternel le feu sacré des arts libéraux. La société actuelle vous saura gré, Messieurs, d’avoir posé ces premières pierres, sur lesquelles s’élèvera plus tard le temple des muses.

Je manquerais à un devoir sacré, si je ne présentais pas, Messieurs, mes vifs rémerciments à tous les membres et aux honorables invités qui ont déjà coöpéré généreusement à notre œuvre, je serais surtout ingrat envers notre administration communale, pour les services rendus à la société.

Je remercie donc Messieurs les édiles de Maestricht et particulièrement l’honorable Bourgmestre d’avoir doté la société d’archéologie du local, où nous siégons, Mes-


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