affections de la peau, si nombreuses et si variées, trouvent leurs éléments étiologiques dans le miasme psorique.
Mais les maladies chroniques sont très-diverses ; d’un autre côté elles affectent des formes très-différentes. Comment peut-on alors concevoir qu’un nombre si restreint d’agents pathogéniques puisse donner naissance à des phénomènes si divers ? Hahnemann l’explique par des transformations que les miasmes éprouvent en passant à travers des millions d’organismes dans le cours d’une longue suite de générations. Il n’y aura donc de remède rationnellement employé, qu’autant que le médecin saura rapporter à l’un ou à l’autre des miasmes, les ensembles infinis de symptômes par lesquels chacun d’eux se manifeste pour produire les maladies chroniques.
Voilà sommairement indiquée la conception d’Hahnemann et l’idée qu’il se fait de la maladie.
De l’homœopathie au point de vue de sa thérapeutique.
Le point le plus important de la doctrine halmemannienne est sans aucun doute celui qui a trait à la partie pharmacologique. L’hypothèse des propriétés des médicaments en homœopathie est sans contredit, la partie la plus illogique de toute la doctrine.
C’est pourquoi nous croyons utile d’exposer ce sujet avec tous les détails que comporte son importance.
En homœopathie, le médicament est un agent morbifique, pouvant dès lors être comparé à une cause pathologique déterminante, et jouissant comme celle-ci de la propriété d’engendrer une maladie chaque fois qu’il est mis en rapport avec l’organisme.
L’action du médicament est double : primitivement il donne naissance dans l’organisme à des phénomènes divers, desquels il résulte des changements plus ou moins sensibles qui portent