pathiques, nous les trouvons en Allemagne, ce qui ne doit pas nous surprendre ; ainsi on cite comme les plus dévoués Lux et Gunther. Ce dernier pourtant, moins exclusif que la plupart des autres prosélytes, est d’accord que dans bien des cas l’homœopathie est infructueuse et que l’on doit avoir recours à la doctrine allopathique. Du reste, il dit qu’il ne faut pas seulement s’en rapporter aux symptômes, mais que l’on doit prendre en considération les causes de la maladie ainsi que son siége.
Parmi les vétérinaires français, il n’y a guère que Martin, Cavarroc et Bernard qui aient adopté la méthode d’Hahnemann, et encore ils ont tenté peu d’essais.
En vétérinaire, le traitement des maladies a été basé sur les mêmes principes qu’en médecine humaine, grâce surtout au travail de M. Gunther qui s’en est occupé d’une manière spéciale. De même que le médecin de Leipzig, ce vétérinaire fait dériver la maladie de nos animaux domestiques d’une aberration de la force vitale, et il recommande de combattre cette dernière par de faibles doses, car suivant son expérience elles sont suffisantes pour amener dans leurs effets primitifs une maladie assez intense pour produire la guérison.
Les médicaments peuvent être administrés sous forme solide ou liquide, mais ce dernier mode donne, suivant Doppler de Prague, les meilleurs résultats ; c’est donc de la sorte que les agents thérapeutiques seront employés toutes les fois que l’état de l’animal le permettra.
Pour administrer les médicaments chez nos animaux, M. Gunther donne le manuel ; il conseille d’employer la dilution au trentième, que l’on verse sur du pain à cacheter blanc. Cette préparation étant faite, il s’agit de l’administrer : pour cela on se place au côté droit de l’animal, la langue est tirée du côté gauche, et on y dépose la préparation, en la plaçant le plus près possible du pharynx, car là l’imbibition est à peu près certaine. On pourrait encore mélanger une ou deux gouttes de