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CHANSONS ET DANSES DES BRETONS

vers Pédernec, Thahitude est d’ajouter un pclit tambour, dont le rôle est de battre le temps et même le demi-iempSf d’ordînairo sans tous les roulements ni presque rien duêriodonl un musicien serait tenté de faire parade. Avec le biniou l’exccutiou ne va pas aussi simplemcnL II y a, dit-on, plusieurs façons tle jouer du cor ; mais au seul tayauié on distingue un sonneur de rencontre d’un bon piqueur. De même, un vrai méuélrier sc reconnaît aux prlUes noies dont il a soin d’agrémenler son air ad libitmn. Aussi la même mélodie n’est-clle pas ntiancée deux fois de la même manière, et jouée deux fois de suite, avec ces appof/gialmTs, ces nuances el ces varialions, c’est comme deux airs apparentés.


Ifintou flû retrouve a A la locutiou sac’h «r fdtiwit ; m cc aeik ou Otuîott & sert a enfermer ikovcttes, boLiïiito el iLUtrcâ uoLunfijiu» ilu ou de lilcusc» fiieii qu’il uoit pnrticulier oui fïreUu)$ ;, le biniou ne OiLurH-ùl être consiiléré comme leur iittitrutneiiL do musique iiaLianol* On le rotnnive eht-z d’antre ? peuples, avec île» iiiodiGcaLïona. Sa prîtjci|ialc orkÿ^iLiabtà eoueisto üiiiia uiro outre ou bourdotif que le smnteut^ eiriplil Je «on souTtle et d’où sort une note coutbiue, conuiie une Im&c d’iiccoïkipnffneineut* l>iui« une étude couaciciicieusc {OrphéoUt avril 1881) eur mon deuiiémo h Rapport (Je misalou i», qui cou lient ùa nirs de düUiie, M. Hervé expniue lo regret que je u’indique pa ? rermaturo du biniou et Je la boniburtle : si Je m’occupai ? Je tccliuique, c’cat avec un vif plaisir qiio je céderuï ? à re va^i* L’urlide Je M, Hervé i/oaI pas moins bictiveillaiiL Ju rcsti que Eu brilUuile clironiqüe que M» Je Suiul-ArrouJati voulut bien, Jnua la consacrer à luoLi premier cotujite-rcmhi do voyaf ;i‘, paru Jaus los Archwps des Missions acientifif/ues et tiitéraii^ea (1883, série III, t. VIII») 1» J’ai iuLâ la inuiii sur un méuélrier de mérite ; il cet <lc Kostrenon, en Coruouallle, bieu que «ou nom, Louis Gilbert, uo décéle pAs une origine ïncoutceLibleuieut brelonue. iJiu ? nn précédent voyage, j’avais en déjà la bonne fortune da reticontrer un bon bnmedionQhe* Kérauibrun de Plcudftuiel. Mon ménétrier passe pour le plus bubile dans cette partie de la Cor-BouuUie, qui s’étend aux Côte«-du-NorJ, nn Morbibnil cl au Muistère, Je Salut-NLCotuA-du-Pélem a Gouarec et îl Carbaii ; Thoravnl tenait le Juml du pavé avunt Lui* Le binioti pourtant nVel pas sou gngne-paiu ; le vieux Kérani* brun noü plus u’étaLl bomediancher et barde qu’à ses heure ?, et il est encore tisserand Jo son métier, A moins que son grand Age u’eii ait fait un mendiant de ia paroisse k ; ftL Louis Gilbert est îuslituteur et jts l’ai trouvé ù Cavaii» C’est une opiuIon générale que la plupart des musiciens aiubulauta

  • ne fiiiveiit pns leurs notes » eu Bretagne les ineillenrs des bardes mendiants

sont des itleltréa ; uiéuie cette iguorance-là sert quelquefois de recommartdatîou auprès du public* Mais le contraire aussi n’est pas impossible* M. Gilbert avait pris quelque ? tioHons de musique au collège ; d’ailleurs il y poussa jusqu’au bout de ses comme il avait une prédilection pour la ’Il

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