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CHANSONS ET DANSES DES BRETONS

Tordre en usage et les noms do ces figures pour la Cornouaillo des Côtes-du-Nord cl le voisinage ;

l’ Ronde ;

2 Bal ;

3“ Contredanse ou ronde ;

4“ Passe-pied.

La ronde est toujours un deux-qtfatre ; le bal, un deux-quatre ou nn six-huit, comme i3idérobée eontreda^ise ai le passe-pied, un dertx-qnatre.FX toute figure, en seize mesures cl en deux motifs*

Le jabadao el la gavotte remplacent la ronde et le bal dans la Cornouaille quimpéroise*

Entre Ginngamp elLannion, la est devenue Tintermède obligé des bals champêtres, la danse de caractère i

succède à tout quadrille. Au nom’scul, on devine que cette dérobée n’est pas issue de Basse-Bretagne ; die est venue du pays gallo* Elle n’a rien de compliqué ni d’artistique, n’exige guère ia science du/ ?^r# et de la mesure, se compose bonnement d’uu mouvement de marche et d’un balancé, parfaito-Icmcnt déterminés par la mélodie même ; ce serait comme la /iffmttrfo/cdcs Bretons, avec quelque chose de gracieux, mais rien qui rappelle passe-pièd ou e jahadao* De mémo pour Tair qui convient mieux à un orchestre qu’au biniou, el qui a tout juste autant (Toriginalilé qu’une chanson gallaiso transportée en Basse-Bretagne.

Les quatre premières mélodies, notées dans cc recueil, sont dans Tordre ou le ménétrier les jouerait. Toutefois, il n’y apas, à proprement parler, de quadrille breton. Chacun de ccsairs n’est pas un morceau détaché d’une composition mus i cale, il est indépendant de tout autre ; chacun est une mélodie à part qu’on ajoute à d’autres, dans un certain ordre, lorsqu’on est réuni surtme aire (war eul leur) dans une intention de s’ébattre.

Le bal et la ronde remporteront par le nombre ; c’cst la faute aux ménétriers, dont le répertoire était peu garni de passe-pied. Esl-ce une prouve que le temps de ceux-ci sera bientôt passé ?

‘II.’ ^ I. ■