et de Naples, duc de Bordeaux. à présent je n’ai plus de nom. Dans mon verre, on m’a donné d’abord le miel ; mais l’amer est au fond ; je ne veux pas le boire. Le pain de l’exil est de cendre ; je n’en veux pas manger. Voilà pourquoi je pleure. "
le troisième tenait sa tête penchée vers le sable,
comme un aiglon ; et je lui demandai : que
cherches-tu ? - " mon héritage. Je suis celui
qu’on appelait le roi de Rome, et qui n’a
jamais porté de couronne. Plus tard, j’eus
un autre nom, mais ma peine fut toujours la
même. La France a eu mon cœur, l’Allemagne
a eu mes os, le monde connaît mon père ; il ne
m’a tenu qu’un soir sur ses genoux, pour
m’apprendre à épeler son nom de géant. Va le
chercher pour qu’il me mène dans mon royaume. "
un bond, et je franchis la terre ; un bond, et
je franchis l’océan. Dans une île de la mer,
sous un saule, était debout, comme un aigle,
un empereur. Je lui dis : quel est ton nom ? Et
lui : -l’univers le sait bien. -l’univers ne
sait qu’un nom. Es-tu celui qui s’appelle
Napoléon ? Et quand, sans parler, il eut dit :
oui, j’eus peur plus que d’une flèche lancée ;
et je voulais me sauver. Mais lui, en souriant :
ne crains rien ; les aigles me connaissent. Si
tu viens de France, donne-moi des nouvelles.
- Mes soldats, que font-ils ?
- Ils ressuscitent.
- Et mon fils ?
- Il crie : où est mon père ?
- Et mes maréchaux ? Et Kléber ? Et Desaix ? Et
Lannes ? Et Duroc ? Et Ney ? Et Murat ? Et
Rapp ? Et Bertrand ? Et Montholon ?
- Ils vous attendent.
-et mon trône ?
- Il est br