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sont les importantes questions qu’il examine et qu’il discute avec toute la sagacité et la profondeur que personne n’ose plus lui refuser aujourd’hui[1].
Nul moment n’était clone plus favorable pour remettre au jour les Réflexions de M. Burke sur la révolution de France[2]. Puissent ses leçons n’être pas de nouveau données en pure perte Puissent nos hommes d’état être moins présomptueux que ceux de 1789, dont plusieurs comptent encore dans leurs rangs ! Puissent-ils surtout ne pas oublier que leurs devanciers furent poussés par des successeurs qui ne les valaient pas, et que ceux-ci furent poussés à leur tour par des successeurs pires encore, comme les flots seront poussés par les flots tant que soufflera le vent des orages.
A***, Éditeur.
- ↑ M. l’abbé de Pradt lui-même l’appelle le Tacite de la révolution.
- ↑ La tempestivité même (il est de mode de placer partout ce mot aujourd’hui) nous a paru si pressante, qu’elle nous a forcé de hâter un peu la mise au jour de cet ouvrage. Nous demanderons donc grâce pour quelques imperfections, qui peuvent se rencontrer dans cette édition.