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Page:Régnier - L'abbaye d'Évolayne, 1951.djvu/126

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l’abbaye d’évolayne

pour me faire remplacer pendant trois mois. Il faut que nous puissions demeurer longtemps auprès de l’abbaye et que le père Athanase ait tout le loisir de nous examiner.

Elle baissa la tête, en signe d’acquiescement. Elle se sentait calme, abattue, détachée de tout. Et, lasse du perpétuel effort qu’il lui fallait faire pour vivre au foyer de Michel en étrangère, elle aspirait à n’être plus qu’une religieuse sans nom, sans personnalité distincte, oubliée de tous, cachée en Dieu.