Page:Régnier - La Canne de jaspe, 1897.djvu/62

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porte qui s’ouvrit, et la lumière blanche de l’aube éclaira entre mes mains la tête de marbre d’une statue.

Elle souriait et ressemblait à Madame de Termiane. Je la regardai et, peu à peu, je la sentis s’alléger et se fondre entre mes doigts où elle ne laissa qu’une légère poussière qu’un vent léger dispersa...

J’écrivis à Madame de Termiane le rêve que j’avais fait d’elle et qui m’avait tenu endormi jusqu’au matin en face de son palais. Elle ne répondit jamais à ma lettre et je ne cherchai pas à la revoir. Son souvenir m’est resté beau d’avoir entrevu son visage ou sans doute celui même de la Beauté. »