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rêverie profonde pour chercher les moyens de prévenir tant de maux et m’arracher désormais à tant d’horreurs. Je souffrais ; mais au milieu de ces atrocités, il me restait l’idée consolante que les crimes de tous les partis avaient une source étrangère, et que les cœurs français étaient absous, aux dépens, il est vrai, de leur jugement et de leur pénétration.


Le même soir on m’employa à numéroter des assignats. Il devait en partir trois ballots pour la France, nous travaillâmes tous jusqu’à quatre heures du matin.


Le travail fini, on se retira, et le jeune Durand me reconduisit dans mon cabinet si richement décoré. J’eus en passant à essuyer les sarcasmes et les espérances futures de ces artisans terribles, mais j’étais trop