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de la pensée de la rendre à mon fils, pour ne pas accepter avec joye tout ce qui m’arrachait de cet enfer. On lia Talbot, Falso et leurs complices ; on les fit partir dans des voitures, et je fus conduite en particulier chez le juge. Là, je donnai mon nom, je montrai des preuves évidentes de ma qualité et de ma famille. Elle était connue, je fus mise sur-le-champ en liberté ; mais j’ai su depuis, le croirait-on ? que la plus grande partie de ces infames scélérats avait été élargie par l’influence de l’Angleterre, et que le fameux Talbot jouait un grand rôle à Venise.

On sent que le premier usage que je fis de ma liberté fut de voler à mon ancien appartement du faubourg du Danube, pour apprendre des nouvelles de mon pauvre Edvinski. Le cœur me battait avec violence, en