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montant l’escalier. Je m’élançai dans l’appartement : personne ne paraît ! Je me livrai au désespoir le plus violent, et après de vaines perquisitions, je sus que mon fils avait été enlevé sous prétexte d’être conduit vers moi ; cet évènement inattendu me fit pressentir quelque perfidie nouvelle du Baron d’Olnitz, et l’on verra que je ne me trompais pas.

Ce coup fut terrible ; je m’abandonnai à toute ma douleur ; on me rendit cependant quelque consolation par l’espoir qui me fut donné de rejoindre mon fils à Rome, d’après un billet trouvé sur ma cheminée. A quelles épreuves, grand Dieu ! m’as-tu donc réservée, m’écriai-je ? Délicate, sensible, mère tendre, tu me frappes par tous les sens. Le soir je fus fort étonnée de voir semés à mes pieds, les diamans que Falso

m’avait