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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/453

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pirant que sang et carnage ; on ne pouvait choisir une sentinelle plus terrible. L’autre, nommé Macarty, matelot irlandais, jeune encore, m’avait témoigné souvent de l’intérêt ; nous travaillions à la même presse, et c’est de-là que datait notre intimité cachée. Sa haute stature, un air dur, un accent brutal lui donnaient l’apparence d’un, agent convenable aux vues de Talbot ; mais il portait dans le fond une ame loyale, une sensibilité rare dans un homme de sa classe ; je m’en convainquis bientôt. Gervasio s’empara d’abord de mes mains, et les lia avec une violence horrible ; il en fit autant de mes pieds, et au moyen d’une corde resserrée par un levier, il les serrait l’un contre l’autre à tel point, que la circulation du sang en était arrêtée. Macarty, d’un air furieux le repousse alors en lui reprochant de ne

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