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Page:Révoil - Les animaux historiques.djvu/124

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ANIMAUX HISTORIQUES

mère, qui à sa vue s’était élancée pour le saisir dans ses bras, et qui, au risque d’être précipitée avec lui, l’avait retenu.

Quand Georges recouvra ses sens, il était sur le sein de sa mère, et son fidèle compagnon, le brave, l’intelligent Ralph, lui léchait les mains.

Devenu lord et pair d’Angleterre, et qui mieux est que tout cela, grand poète, il est une société que Georges Byron ne négligea jamais. Ce fut celle de son chien. Quand Ralph mourut, le grand homme versa des larmes. En butte aux coups de la haine et de l’envie, il venait de perdre un ami qui, lui du moins, ne l’avait jamais trahi et qui jadis l’avait sauvé.


LE CHIEN DU LOUVRE

Passant, que ton front se découvre.
Là, plus d’un brave est endormi.
Des fleurs pour le martyr du Louvre !
Un peu de pain pour son ami !