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TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE

109. Ainsi dans le prisme hexaèdre régulier, dont l’hexagone ABCDFG (fig. 9, Pl. i), représente la base soudivisée en triangles, qui sont les bases d’autant de molécules, il est évident que deux triangles quelconques, voisins l’un de l’autre, tels que Api, AOi, composent un rhombe ; et que par conséquent les deux prismes auxquels ils appartiennent forment, par leur réunion, un prisme droit à bases rhombes, qui est une des espèces de parallélipipèdes,

Supposons une série de lames empilées sur l’hexagone ABCDFG, et qui subissent, par exemple, sur leurs différens bords, des soustractions, dont telle soit la mesure que ces mêmes bords soient alignés successivement comme les côtés des hexagones ilmnrh, kuxyge, etc., l’effet sera le même que celui d’un décroissement par une rangée de petits parallélipipèdes, composés chacun de deux molécules. On conçoit que, dans le même cas, le résultat du décroissement est une pyramide droite hexaèdre qui repose par sa base sur l’hexagone ABCDFG.

110. Reprenons le dodécaèdre à plans rhombes (fig. 7), que nous avons vu (91) être un assemblage de tétraèdres, dont les faces sont des triangles isocèles égaux et semblables. Si nous partageons les douze rhombes en quatre assortimens composés chacun de trois plans, tels que ceux qui se réunissent pour former l’un quelconque des quatre angles solides o, y, z, g, nous pourrons considérer chaque assortiment, par exemple, celui qui renferme les trois plans olrs, outs, olpu, comme appartenant à un rhomboïde qui auroit un de ses sommets situé extérieurement en o, et dont