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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/114

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JUSTINE.

La jeune fille se jeta dans les bras de sa mère adoptive en disant :

— Que votre volonté soit faite : je ne saurais faillir en me laissant conduire par la vertu même !

Toutes deux se rendirent près du malade. Il serait difficile de peindre la joie de cette bonne mère et de ses enfans. Dès ce moment Georges revint à la vie comme par enchantement, et madame Valmer songea à prendre des mesures convenables pour que le mariage se fît le plus promptement possible.

Cependant le meurtre des gendarmes avait fait une grande sensation dans la contrée ; les autorités étaient en émoi, et de nombreuses brigades de gendarmerie parcouraient le pays dans tous les sens. Le signa-