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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/117

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LA MAISONNETTE.

— Il ne s’agit ni de la Toussaint ni de Noël, Nicolas, mais seulement de sauver deux enfans qui se perdraient infailliblement si mon ministère ne leur était en aide ; en un mot, c’est un mariage que je veux célébrer.

— Tiens ! qui donc se marie dans la commune ?

— Ils ne sont pas de cette commune.

— Bon ! j’entends : c’est la fille de quelque richard à qui un enjôleur aura fait chanter les vêpres avant les matines… C’est singulier comme ces accidens-là sont communs cette année !…

— Ils ne sont pas riches, Nicolas ; s’ils l’étaient, la chose n’aurait pas besoin d’être tenue secrète.

— Mais les témoins ?…