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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/172

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JUSTINE.

— Si vous étiez assez mal inspirée pour lui en dire un mot, il n’y aurait plus de puissance capable d’empêcher Georges de pourrir au bagne… Au point où nous en sommes, il faut s’expliquer clairement : la baronne est riche ?

— Je crois que oui.

— Elle doit avoir en ce moment des fonds considérables, et nous savons que ses diamans valent au moins quarante mille francs…

Justine pâlit, une sueur froide couvrit son front ; mais l’orateur de la bande n’eut pas l’air de s’en apercevoir, il continua :

— En un mot, ce sont ces bijoux, c’est cet or qu’il nous faut.

— Oh !… mon Dieu !…