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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/194

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JUSTINE.

perruques, ils se peignirent les sourcils et s’attachèrent d’énormes moustaches. Le jeune homme, nouveau-venu, était le seul qui ne fît rien de semblable ; il paraissait attendre que ses camarades eussent terminé leur toilette pour commencer la sienne.

— Allons, Grelotin, lui dit le chef, à ton tour.

— Oh ! ça ne sera pas long, répondit-il en s’approchant de Justine ; nous sommes tout juste de la même taille ; ça va m’aller comme un bas de soie.

S’adressant ensuite à la jeune fille :

— Vous voyez que ces messieurs sont pressés, ainsi j’espère que vous ne me ferez pas attendre… D’ailleurs, nous ferons les