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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/195

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UN VOL.

choses décemment. Allons, vous autres, fermez les yeux.

À ces mots il enleva à Justine, avec une dextérité extraordinaire, son schall et son chapeau.

— Mon Dieu ! ayez pitié de moi ! s’écria l’orpheline en se réfugiant à l’extrémité de la chambre.

Ne faites donc pas l’enfant comme ça, dit Grelotin en la suivant, puisque je vous dis qu’on sera décent comme une vestale. À moins pourtant que vous ne nous obligiez à employer la force pour vous faire troquer vos habits contre les miens ; car il ne s’agit que de cela, pas davantage. Tenez, cachez-vous derrière ce ballot, et passez-moi vos colifichets à mesure que vous les ôterez, je vous enverrai ma culotte et tout le reste par le même canal… J’espère que je suis bon