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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/448

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DÉLIVRANCE.

Le guichet se referma sans que le valet eût répliqué, et, un quart d’heure s’étant encore écoulé, les visiteurs commençaient à croire qu’ils auraient à vaincre plus de difficultés qu’ils ne l’avaient imaginé, pour pénétrer dans cette singulière demeure, lorsque tout-à-coup la porte s’ouvrit ; ils furent introduits. Après avoir traversé une vaste et silencieuse cour, ils entrèrent dans une immense salle basse, où ils trouvèrent le comte.

— Que me voulez-vous ? dit brusquement ce dernier.

— Nous voulons, dit Georges d’une voix ferme, voir mademoiselle Justine de Melleran dont vous vous êtes fait le protecteur.

— Je n’aime pas les curieux, reprit brusquement le comte.

Et, tournant brusquement le dos aux visi-