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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/495

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JUSTINE.

— Cela me convient, dit Justine.

— Alors c’est bien le cas de dire : qui choisit prend pis. Quant à vous, jeune homme, j’ai aussi votre affaire : une place de caissier chez un négociant ; mais il faut un cautionnement de quatre mille francs.

— Je le fournirai, si la place en vaut la peine.

— Cent louis d’appointemens, la table et le logement… Je vous présenterai moi-même aujourd’hui… Vous sentez que, pour des choses de cette importance, l’enregistrement.

— Nous saurons reconnaître vos soins.

Je vais donc donner à cette belle demoiselle une lettre pour madame de Marcilly… On prendra des informations ; mais cela vous regarde.

Justine trembla ; elle n’avait pas pensé à