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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/562

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TORTURES.

jours que je suis à Paris, je n’ai pas encore été en reconnaissance ; mais je vais me mettre en campagne ce soir même, et à moins que le gaillard ne soit aux antipodes, j’en aurai des nouvelles demain.

— Oh ! mon bon monsieur Guibard, quel service vous allez nous rendre ! Comment apprécier…

— Comment ? en me laissant faire à ma manière. Moi, mon enfant, je ne peux pas m’habituer à voir le monde par le trou d’une serrure ; j’ai le malheur de le voir tel qu’il est, et de le prendre pour ce qu’il vaut. À demain.

Justine et madame Valmer passèrent une nuit plus calme que les précédentes, depuis la disparition de Georges. Justine surtout, qui savait tout ce dont était capable le vieux forçat, comptait beaucoup sur lui.