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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/571

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JUSTINE.

de Lucifer. Tu sais au moins où l’affaire s’est faite ?

— Oui ; mais je sais aussi qu’il n’y a plus rien : on achevait d’emporter le reste des outils pour aller les jeter à la rivière, lorsque la vedette, à tort ou à raison, a donné l’alarme ; les amis ont filé, ils sont venus chez moi pour régler les comptes, et la nuit suivante ils se sont mis en route pour le Nouveau-Monde.

Ce fut un trait de lumière pour le vieux bandit. Ils tenaient Georges en charte privée ; mais, obligés de fuir précipitamment, avaient-ils songé au malheureux graveur ?

— Tu vas me conduire dans cette maison, dit brusquement Guibard, et de suite. Allons, marche !

— Je n’en ai pas les clefs.