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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/62

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JUSTINE.

quilles sur le seuil de sa porte avec monsieur son adjoint.

— Monsieur le maire…

— Ah ! ah ! v’là du gibier !… Regarde donc, Durand…

— Monsieur, je viens vous demander aide et protection…

— Voyons vos papiers.

— J’ai le malheur d’être orpheline, et…

— Voyons vos papiers.

— Ma situation est horrible ; j’ai tout sacrifié pour sauver mon honneur…

— Ah ça ! est-ce que vous n’compernez pas l’français ? Y a une heure que je m’fais celui de vous demander vos papiers.