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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/766

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LE VIEUX TEMPS ET LE NOUVEAU.

çans de Guibard reconnurent, à une distance encore éloignée, les forçats au milieu desquels Georges se trouvait.

— Aux armes ! mes amis, dit-il, voici l’instant de vous montrer.

— Mais je ne vois personne, dit l’adjoint.

— Regardez par ici… Tenez… Voyez-vous maintenant ?

— Dame ! je vois la chaîne ; un tas de bandits comme il en passe par ici tous les deux ou trois mois, pour aller aux galères à Brest.

— Ah ! vous prenez ça pour… Au fait, c’est naturel… Il est clair que ça doit vous faire cet effet-là, parce que vous ignorez…

Eh bien ! monsieur l’adjoint, ce que vous prenez pour la chaîne est justement l’âme