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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/813

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JUSTINE.

c’qu’on gagne à s’mêler de c’qui nous r’garde pas… Heureusement que j’ai pris ma bouteille au vinaigre…

— Ma faute à moi ! eh bien ! en v’la encore une nouvelle… C’est ma faute si c’te jeunesse a été subtilisée par un quelqu’un sans délicatesse… On a d’la charité, marne Gerbois, et on n’s’en cache pas.

— Ah ! mon Dieu ! j’crois qu’y n’a pus personne… Nous v’là dans d’beaux draps avec vot’ charité !…

— Donnez-moi donc la bouteille… Ferme ! frottez-lui les tempes… le goulot sous le nez… C’est ça… la voilà qui revient tout doucement ; et nous arrivons.

En effet, la voiture s’arrêta, et Justine fut déposée dans une salle d’entrée, où elle fut mise sur un brancard, sur lequel était un