Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/211

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Encore ay-ie le denier & maille, Qu’oncques ne virent père & mère.

(La Farce de Pathelin, acte i, se. 11, p. 15)

L. dernière : Grates vohis dominos, t Je vous rends grâces, Seigneur. » En latin corrompu.

Page 302, I. 12 : Cabaret du chafteau. Voyez ci-dessus, p. 172, note sur la 1. 2 de la p. 242.

L. 19 : Ainfi d’vne main ie prins dou : ^e deniers. Ce genre de friponnerie avait déjà été signalé par Eras ne dans son colloque du Pèlerinage : « Quelques-uns sont tellement dévots à la très sainte Vierge, qu’en feignant de déposer leur offrande sur l’autel, ils dérobent avec une dextérité surprenante ce qu’un autre y a placé. »

L. 20 : Dou^e liards ou doubles.. » Dans ce l’écit… nous voyons paraître comme monnaie usuelle le denier^ ancienne base de notre système monétaire tournois ; le liard, monnaie de billon, introduit dans la circulation sous Louis XI, pour trois deniers ; le double ^ valant deux deniers tournois, et le dou^ain^ véritable sou va- lant, ainsi que son nom l’exprime, douze deniers. /’> (Cartier, Numism.iti.pie. p. 346)

L. 28 : Centuplum accipies. « Tu recevras le centuple. » — t Omnis qui reliquerit domum… centuplum accipiet. » (S. Matth., xix, 29)

L. 32 : Diliges dominum. id eft dilige. « Tu chériras le Seigneur, c’est-à-dire : chéris. » Premières édit. : Dominum Deum tuum adorabis & illi foli feruies • diliges prœmium tiuim. & fie de aliis. « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et ne serviras que lui ; tu chériras ta récompense ; et ainsi des autres. »

Page 303, 1. 2 : L^ pape Sixte. Parmi les damnés (chap. XXX, p. 366) il exerce la profession de « greffeur de verolle. »

L. 25 : D’aultant… il leur failloyt donner d’aduantage. Ce système n’est pas de l’invention de Panurge : c’est celui que, d’après Hérodote (liv. i), on employait pour marier les filles à Babylone.