Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/223

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PAN’TAGRUEL, T. I, P. ^66--},y2. 215

L. 19 : Le pape Sixte greffeur de verolle. Il ne faut pas oublier que Panurge se vante (t. i, p. 303) de « luy auoir guery vne boffe chancreufe. « 

Page 367, 1. 3 : Cleopatra reuenàereffe d’oignons. Selon Le Duchat, soit à cause des excellents oignons que produisait son royaume, soit à cause de la perle qu’elle fit avaler à Antoine, dissoute dans du vinaigre, les perles se nommant, en latin, unio^ de même que les oignons.

L. 8 : Lucrejfe hofpitaliere. C’est-a-dire : hdtellière, pour donner à penser qu’elle était devenue plus accueil- lante qu’elle ne l’avait été à l’égard de Tarquin.

L. 31 : Chopinafmes theolo gaiement. Voyez ci-dessus, p. 104, note sur la 1. 9 de Ja p. 61.

Page 368, 1. 22 : le vous abfou ! ^ de pain & de fouppe. Jeu de mots sur la formule d’absolution : « Je vous absous de peine et de coulpe. » Un peu plus loin, le coup de pau fus les reins est une allusion à l’usage de donner, à ceux qui reçoivent l’absolution, un coup de baguette à chaque verset du Miferere^ qu’on leur fait réciter.

L. 23 : De ne valoir… difant. Juste, 1533 : De ne valoir iamais riens & ne faire iamais nul bien. Adoncq il appella Caillette^ Trihoulet & d’aultres qui leur fem- bloyent difant.

Page 369, 1. 6 : Neuf muys de bière. Il ne faut pas oublier qu’un peu plus haut (p. 306, 1. 3) Rabelais a dit que Morgant était « braffeur. »

Page 371, 1. 13 : Dixhuycl cens cinquante & fix mille &’ vn-^e. Premières édit. : Dixhuycl cent cinquante mille.

Page 372, 1. 2 : Monfîeur du Roy de troys cuittes. Voyez p. 168, la note sur la 1. 29 de la p. 234. L’expres- sion roy de troys cuittes a fort embarrassé les commenta- teurs. Dolet a mis, dans son édition : Roy de troys pommes cuytte s. m.3.\^ cette leçon n’a pas été adoptée. Le Duchat prétend qu’il s’agit de celui qui, pendant la semaine des Rois, a été roi de la fève, à trois cuissons, à trois