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un jurisconsulte ultramontain, et un décrétiste ou légiste, ordinairement opposé aux prétentions de la cour de Rome. » C’est ce qui fait dire à Épistémon, en jouant sur le mot : « O le gros rat ! » Il veut in- diquer que la langue d’Homénas a eu un rat^ comme nous le disons encore d’une serrure, d’une arme à feu, etc., d’où est venu le yerhe rater.
Page 459, 1. 13 : Vaut, fifdt ^pipat ^ Ubat. Épistémon après avoir prononcé un vivat le fait passer par toutes les variantes de la prononciation allemande pour ar- river à hihat (qu’il boive). On sait que, suivant un ancien dicton, Germanis vivere bibere est.
L. dernière : Baifcr fes poulces en croix. « Allufion à ce que font les bigots dont la dévotion confifte fî eflentiellement à baifer la Croix, que pour en avoir toujours une à leur difpofition, ils la forment de leurs deux pouces qu’ils portent croifez continuellement à la bouche. En Languedoc, on dit d’un homme qui s’intéreffe fenflblement à une affaire qu’il baife fes pouces en croix pour qu’elle réuffiffe. » (Le Duchat)
Page 460, 1. 17 : Non toute terre porte tout.
Nec vero terrœ ferre omnes omnia possunt.
Sola India nigrum
Fert ebenum, solis est thurea virga Sabîcis.
(Virgile, Géorgiqucs, u, 109-116)
Page 461, 1. 3 : Appelions les figues figues. Trappïifrîa ; xat àXviôeîaç <pîXo ; , wç ô Kcfj.txoç (pridt, ra tjùjca cùxa… cvop.âawv (Lucien, Comment on doit écrire l’histoire, 41)
J’appelle un chat un chat…
(Boileau, Satires, 1)
L. 19 : /f vous congnoys à voflre ne^. Voyez ci-dessus, p. 140, note sur la 1. 2 de la p. 151.
L. 24 : Si…quefumus, « Si tu ne veux donner, prête, nous t’en prions. »
Page 463, 1. ^.-.Efcu^ au fabot. Suivant Le Duchat,