Page 473, l. 15 : Les Tahons, ou mouſches gueſpes. Voyez ce qu’Aristophane y dit (v. 1019) du ventriloque athénien Euryclès, et les éclaircissements que son scholiaste ajoute à ce passage.
L. 17 : Plato. — Le Sophiste, XXXVII.
L. 18 : De la ceſſation des Oracles. — XVI.
L. 22 : Sternomantes. Voyez Pollux II, 262.
Page 474, l. 2 : Iacobe Rodogine. Toute cette histoire est tirée des Antlquæ lectiones (VIII, 10) de Cœlius Rhodiginus, originaire de Rovigo, comme la ventriloque dont il parle ; c’est lui qui a fourni à Rabelais la plupart des témoignages mentionnés au commencement de ce chapitre. Voyez t. II, p. 125.
L. 27 : Comme dict Heſiode. Ce n’est pas Hésiode qui dit cela, mais Homère :
… ἐτὡσιον ἄχθος ὰρούρης.
Page 475, l. 10 : Le ſainct Enuoyé. S. Paul, Épître aux Philippiens, III, 18 et 19.
L. 17 : Ie ne ſacrifie… de tous les Dieux.
… Οὕτινι θύω, πλὴν ὲμοί, θεἴσι δ’ὄυ
ϰαί τῇ μεγίστῃ γαστρἰ τῇδε δαιμονων (v. 334)
Page 476, l. 1 : Manduce. Sur Manduce, appelé à Lyon maſchecroutte, ainsi qu’il est dit plus bas, voyez à la Table des noms l’article maſchecroutte, où se trouvent la reproduction de la note de l’alphabet de l’auteur et les passages de Plaute et de Juvénal auxquels Rabelais renvoie. Quant à celui de Pomp. Festus (liv. XI), le voici : « Manducus, effigies, in pompa antiquorum inter ceteras ridiculas formidolosasque ire solebat, magnis malis, ac late dehiscens, et ingentem dentibus sonitum faciens. »
L. 19 : Ayant les œilz plus grands que le ventre. Allusion au vieux proverbe « avoir les yeux plus grands que la panse, » qu’on applique aux gourmands qui, en voyant un bon repas, espèrent manger plus que leur estomac ne peut contenir.