JARD1NÀIGE — JECABOT
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— Quoy d’abondant ? — Iars. » III, m.
Jardinaige. Productions des jar- dins. «… fruitages, iardinaiges, beurres, laicb.iges… » III, 24 ; .
Jardinet. «… vn hermitage & quelque petit iardinet. » III, 12.
Jargon. Voir Hiéroglyphique.
Jargonner, Jargonnoys. «… le voyant & le oyant iargonner en fon iargonnoys puéril. » II, 91.
Jarraries. II, 499.
Jarretade. Coup sur les jarrets. «… coups d’efpee fus la tefte. ou la belle iarretade… » II, 311.
Jartiers, Jartieres. «… empor- tèrent les enfeignes & guy- dons… pour en faire des laitiers. » I. 108. « Les iartieres eftoient de la couleur de leurs bracel- letz… » 201.
Jaseur. « Monfieur le iafeur… » I, 49. «…. grands iafeurs… »
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Jaspe. «… Ltjpe verd, auec cer- taines veines rouges & la u nés. . . » III, 144.
Jau. Coq. Voir Bille.
Jaulne. «… on luy atacha à la manche de fon pourpoinil belle liuree de iaulne & verd… » II, 322.
Jautru. Jeu. « A la iautru… » I, 81.
Javart. Tumeur au pied du che- val ou du bœuf. «… félon la proportion du iauart Sl des ma- landres… » I, 273.
Javelot. « Efguifoient vouges… iauelot^… » II, 7.
Jazer. « N’eft il pas bien le temps de ia^erl » I, 156.
Jazeran. « Les patenoftres, an- neaulx, ia^erans, carcans, ef- toient de fines pierreries… » I, 202 et IV, 153. «… mailles, ia- Xerans, braffalz… » II, 7.
Je. Plusieurs des jeux de Gargan- tua ont pour titre une phrase
commençant par le pronom je : «… ie te pinfe fans rire… ie m’aiîis… » I, 81. «… i’ en fuis… ie vous prens fans verd… > » 82.
On trouve souvent, au xvi" siècle, je isolé, ou du moins sé- paré de son verbe, dans des phrases où, la plupart du temps, nous nous servirions de moi. « le (combien que indigne) y feuz appelle… » I, 11. «… & ie tanquam fponfus, & moy li- cut terra fine aqua. » 22. «… ie voftre humble efclaue… » 217. «… fi ie qui fuis petit difciple de mon maiftre monfieur Pan- tagruel, te contente & fatif- fays… » 311. Et ie, dift Eufthe- nes, quoy ? » 343. «… ie qui vous fais ces tant véritables contes… » 375. « le pareille- ment… » II, 8. «… ie tresfol, qui luy ay communicqué mes penfées. » 212. «… ie domi- nante par le paffé à toute affec- tion priuee… » III, 73. « le, dift frère Iean, efeoute vos propos, & y prens plaifir non petit. » 116. « le, dift Panurge, voftre humble & petit entoniiouer… » 165. Voir Diesble.
Dans certains cas, je se place après son verbe : non f oys ie. Voir Faire.
L’ellipse du pronom je eft assez fréquente. « Le mediciu luy iecta… ne fçay quelle poul- dre… » II, 167. « Bacbuc iet- tans ne fçay quoy dedans le timbre… » III, 171. «… par le dernier pacquet que vous auois enuoyé… » 356.
Quelquefois l’e du pronom je ne s’élide pas, particulièrement devant y : « le y eftois… » I, 52. « le y ay… pourueu… » II, 87. Jecabot. Voir Abstraction.