c’est… le cheval qui rêve ! s’avoua le capitaine Noll pétrifié.
Frey, délivré de son hypnotisme, bondit en criant :
— Aux armes ! Les fifres, les fifres…
Et tous les hommes, réveillés en sursaut, rugirent des imprécations.
— Qui a porté ici un cornet à bouquin ?
— Quel est celui qui ose étrangler nos chevaux ?
— Où est la femme qui enfante ?
— Plutôt la fille qu’on violente ?
— Par le grand juge ! Les Anglais ont des sirènes de cuirassés !
Et tous les hommes échangeaient entre eux ces questions furibondes, tandis que, derrière eux, leurs montures, cabrées contre le chariot, cherchaient à fuir, prises de panique.
Amaldo pouffait :
— Capitaine, je vous avais prévenu. Je vous jure qu’il n’est pas méchant. Il fait son ancien métier, le pauvre. Voyez, il est assis