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Le rlleau étant t\rê, on voit Joas Jiir fon trône ; fa. Nourrice ejl d genoux à fa droite ; Avarias , Vépée à la main , ejl debout à fa gauche , C?* près de lui Zaciiarie ù* S alomith font à genoux fur les degrés ^u Trône ; plufieurs Lévites^ Vépée à la main , font rangés dans les côtés.
Connois-tu l'héritier du plus faint des monarques,
Reine ? De con poignard connois du moins ces manques.
Voilà ton roi , ton fils , le fils d'Okofias.
Peuples , & vous , Abner , rcconnoiflèz Joas.
A B N E R.
Ciel!
A T H A L I E à Joai* Perfide!
J G A D.
Vois-tu cette Juive fidclle , Dont tu fais bien qu'alors il fuçoit la inammellc î Il fut par Jofabet d ta rage enlevé. Ce temple le reçut , & Dieu l'a confervé. Des créibrs de David voilà ce qui me relie.
A T H A L I E.
Ta fourbe à cet enfant, traître , fera funeftt. D'un fantôme odieux , foldats , délivrez-moi.
J O A D.
Soldats du Dieu vivant , défendez votre roi.
Ici le foui du théâtre s^ouvre. On voit le dedans du temple j 6* les Lévites armés entrem de tous cc:cs Jiir la Scène.
A T H A L I E.
Où fuis-je ? O trahifon ! O reine infortunée ! D'armes & d'ennemis je fuis environnée.
J o A D.
Tes yeux cherchent en vain , tu ne peux échapper » Et Dieu de toutes parts a fu t'envclopper. Ce Dieu ,^ que tu bravois, en nos mains t'a livrée. Rends-lui compte du fang donc tu t'es enyvrée.
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