Page:Raimond - Mémoire sur les causes des troubles et des désastres de la colonie de Saint-Domingue, 1793.djvu/48

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à cette époque, au feint patriotisme des agitateurs qui avoient l’air d’avoir fait abnégation du préjugé, lorsqu’ils ne faisoient que cacher leurs perfidies sous le masque du patriotisme  ; cette lettre est cotée F. Une autre du même commissaire cotée G, et jointe ici, achevera de faire connoître ses sentimens de civisme et l’état de la colonie.

On a voulu faire entendre aux comités que les pouvoirs, dont les commissaire étoient revêtus, n’émanoient que du ci-devant roi ; c’est une erreur il leur a été expédié de nouveaux pouvoirs les 11 et 17 août, en vertu d’un décret de la Convention.

Nous ne nous étendrons plus sur toutes ces dénonciations contre les commissaires civils  ; elle sont faites et répétées avec tant d’acharnement, qu’elles paroissent plutôt dictées par un esprit de parti, que par un pur civisme ; au reste c’est à la Convention à prononcer sur les pièces probantes qui lui seront présentées par leurs dénonciateurs.

En attendant, nous devons certifier, que tous les écrits publics imprimés par nos frères, que toutes les lettres particulières que nous soumettons aux comités, s’accordent pour rendre justice aux commissaires, sur-tout au citoyen Sonthonax qu’ils regardent comme leur père et le sauveur