énorme marteau, nous sommes aujourd’hui samedi.
– Eh bien ! oui, nous sommes aujourd’hui samedi. Après ?
– Après ! C’est demain dimanche.
– Sans doute.
– Et après ?
– Après ! C’est lundi.
– Et qu’est-ce qu’on fait lundi ?
Le jeune homme baissa la tête sans répondre.
– Tiens ferme ! Il faut que je tape ! Ça me fait du bien de taper quand je suis en colère. Et vlan ! vlan ! aie donc ! Ah ! c’est lundi que tu pars ! Diable de fer ! Là ! encore ! bon ! me voilà un peu soulagé ! – Causons maintenant.
Et le forgeron, rouge, en sueur, laissa tomber son marteau :
– Qui est-ce qui dîne avec moi demain ?
– Pas moi.
– Comment ! pas toi. Je voudrais bien voir ça, par exemple ! La veille d’un départ !
– Justement, la veille de mon départ, je dînerai avec mon père et avec mes sœurs. Il est vrai que tu y seras aussi : – tu es invité !