Page:Rattazzi - Le piège aux maris, 1865.djvu/29

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– Tu m’écriras souvent… c’est-à-dire, tu me feras écrire, puisque…

– Je n’en rougis pas ! C’est vrai, je ne sais rien ; mais l’écrivain de la place Cadet est de mes amis, en deux temps je suis chez lui, – et dès qu’il y aura du nouveau, sois tranquille…

– Tu me parleras aussi…

Pierre désigna des yeux le plafond, c’est-à-dire l’étage supérieur.

Fanfan suivit ce regard.

– Compris ! dit-il. Tu l’aimes ! Je connais ça.

– Chut ! dit Pierre. Si l’on t’entendait.

– Eh bien ! où serait le mal ? C’est pas elle qui s’en fâcherait, va ! M’est avis, au contraire, qu’elle en serait contente. Le père aussi serait content. C’est un vrai, le vieux Michel, quoique…

Fanfan s’arrêta court.

– Quoique ? demanda l’autre, achève !

Fanfan saisit son marteau.

– Rien ! dit-il. – Tiens ferme ! il faut que je tape !…

– Fanfan, tu t’expliqueras…

– Non !

– Si ! – Je le veux.