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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/103

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Et alors, quelle plus belle confirmation de cette éloquente parole de M. Gabriel Séailles, par laquelle nous ne pouvons mieux terminer ce rapide exposé : « La vraie Société doit être une union volontaire, fraternelle, cordiale, une amitié qui, sans détruire l’originalité individuelle, se fonde sur quelque chose d’intérieur, sur une communauté de pensées et de sentiment, sur le dévouement à un idéal supérieur. »


À la Jeunesse rurale

Au cours d’une étude sur la vulgarisation des Instituts cantonaux, nous eûmes le plaisir de recevoir une toute charmante lettre du promoteur de cette œuvre remarquable, la seule réellement susceptible de donner à l’éducation populaire, proprement dite, sa forme vraiment rationnelle, pratique et productive.

M. Léon Dujardin nous signalait, en effet, à propos des sérieux avantages devant résulter de la création de ses Instituts cantonaux, une des conséquences les plus heureuses qui en découleraient. C’est de la repopulation de nos campagnes qu’il s’agit, et l’on comprend quel intérêt immédiat, très vif, il est nécessaire d’attacher à pareille question.

La pensée de M. Léon Dujardin est celle-ci : « Les Instituts cantonaux peuvent mettre en œuvre les ressources tant matérielles qu’intellectuelles d’une circonscription. Il y a donc lieu de croire que bien des personnes se trouveront, dès lors, à l’aise dans leur région, n’au-