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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/158

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Les Bibliothèques populaires

I

Nous nous sommes proposé d’étudier, l’une après l’autre, en leurs grandes lignes, les principales manifestations du mouvement post-scolaire, de façon à vulgariser dans la plus large mesure possible les exemples féconds de l’initiative privée collaborant bénévolement aux précieux efforts du personnel enseignant.

Notre intention est également d’aider, par une semblable propagande, au groupement, si désirable, des bonnes volontés encore trop éparses à notre gré, et d’arriver, de la sorte, à resserrer très étroitement les liens d’amicale solidarité qui unissent entre eux les nombreux amis de l’école.

L’occasion nous a été donnée, tout récemment, d’affirmer l’importance et aussi la nécessité de cette union, et, au cours de notre petite enquête personnelle sur l’organisation des Instituts cantonaux, nous n’avons pas manqué de faire ressortir les multiples avantages que notre belle cause de l’Éducation populaire pourrait certainement en retirer.

C’est de bons livres que nous allons nous entretenir aujourd’hui, et, à propos de bons livres, des moyens les meilleurs de les répandre au sein de la jeunesse. Si nous nous reportons antérieurement à 1894, qui vit la renaissance des cours d’adultes et le début de la campagne d’après l’école, nous relevons parmi les rares tentatives d’ac-