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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/80

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L’œuvre portait en elle-même les meilleures promesses de succès. Elle fut admirablement comprise par une femme de haute intelligence, Mme Demailly, directrice de l’école Campan, à Lens (Pas-de-Calais), à qui l’on confia, au commencement de l’année 1902, le soin de dresser un rapport sur un mode d’installation pratique de l’enseignement ménager.

IV

La question financière dominait tout dans cet ordre d’idées. C’est à sa solution que s’attacha tout particulièrement Mme Demailly. Comment donc se procurer les fonds indispensables à l’organisation projetée ? L’aide des œuvres complémentaires de l’école allait devenir précieuse en la circonstance, et voici par quels moyens, sagement indiqués par Mme Demailly, l’enseignement ménager avait toutes chances de réussir et d’être mis en valeur par nos institutrices dévouées :

1o Fonder une Association d’anciennes élèves, dont les cotisations, ajoutées au produit des fêtes, permettront la constitution d’un petit budget annuel. C’est précisément au fonds de ce budget qu’il sera possible de puiser pour la création du cours ménager ;

2o La subvention ainsi fournie par la Petite A pourra, certainement, se grossir de l’appoint de souscriptions particulières et des recettes de tombolas. Mais c’est là un procédé qu’il n’est point commode ni même prudent d’essayer souvent, surtout dans une commune de peu d’importance.