l’idée première, due à M. Charles Driessens. Tous nos vœux de brillant succès l’accompagnent dans son immense réalisation populaire, car elle porte en elle-même cette vérité, proclamée avec tant de raison par notre illustre Montaigne : « La science la plus utile à une femme est la science du ménage. »
Nos Filles
I
Le grave problème qui consiste à rechercher pour la femme les conditions les meilleures dans lesquelles il lui sera possible d’utiliser avec profit son intelligence, ses qualités et son activité est bien l’un de ceux qui, actuellement, se posent avec un réel caractère d’urgence, et dont la solution favorable constituera un fait heureux de notre évolution économique et sociale.
Tout récemment, au cours de notre petite étude sur les Écoles ménagères, nous avons été amené à reconnaître que l’éducation rationnelle de la femme indigène était un facteur important dans l’œuvre de développement normal de la colonisation. Également, l’action persévérante d’une élite de nos femmes françaises dans nos possessions d’outre-mer doit favoriser l’accroissement de notre influence en ces terres lointaines.
Eh bien, ce qui est faisable et ce qui est vrai pour nos colonies doit l’être ou le devenir, à plus forte raison, pour la métropole.
