Page:Raynal - Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, v7.djvu/168

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qu’obtient la Martinique. Cependant quatre-vingt & un bâtimens de la métropole n’enlevèrent, en 1775, de cette iſle que cent quatre-vingt-huit mille trois cens quatre-vingt-ſix quintaux ſix livres de ſucre brut ou terré, qui rendirent en Europe 7 137 930 l. 16 s. ; ſoixante-trois mille vingt-neuf quintaux deux livres de café, qui rendirent 2 993 860 l. 19 s. ; quatorze cens trente-huit quintaux vingt-ſept livres d’indigo, qui rendirent 1 222 529 l. 10 s. ; mille vingt-trois quintaux cinquante-neuf livres de cacao, qui rendirent 71 651 l. 6 s. ; cinq mille cent quatre-vingt-treize quintaux ſoixante-quinze livres de coton, qui rendirent 1 298 437 l. 10 s. ; ſept cens vingt-ſept cuirs, qui rendirent 6 973 l. ; ſeize quintaux cinquante-ſix livres de carret, qui rendirent 16 560 livres ; douze quintaux ſoixante-deux livres de canéfice, qui rendirent 336 l. 15 s. 10 d. ; cent vingt-cinq quintaux de bois, qui rendirent 3 125 l. Ces ſommes réunies ne ſe montent qu’à 12 751 404 l. 16 s. 10 den.

Quelques productions de la colonie paſſoient à la Martinique. Elle livroit ſes ſirops & quelques autres denrées aux Américains,