Aller au contenu

Page:Raynal - L’Homœopathie, épître aux allopathes, 1855.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 7 —

Si nous marchions d’accord sur les chemins tracés,
Quels peuples, quels travaux ne seraient distancés !



En avant donc, traînards ! la marâtre Coutume
N’a qu’un lait sans vigueur saturé d’amertume ;
Plus vous épuiseriez ses mamelons flétris,
Plus s’aigrirait le fiel dont ils furent pétris.
La nature est féconde en puissantes ressources ;
Il en est temps encor, vivez des fortes sources,
Et ne figurez plus, loin du fleuve divin,
L’arbuste étiolé que l’onde appelle en vain.


IV.


Quel champ vous est ouvert par la loi des semblables
Qui ne laisse à la mort que des troncs incurables !
Une fois constaté l’incident anormal,
Le remède est connu, le doigt est sur le mal.
Il ne s’agit plus là de lueurs indécises :
Où le trouble est flagrant, les clartés sont précises.
Le secours au hasard ne peut être donné ;
Par les maux ressentis lui-même est ordonné,
Et l’effet est si prompt qu’on en doute peut-être.



Dans un poste d’honneur figurez-vous un traître