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vais voir s’il va aimer ma charcuterie comme il aime la tienne. » Et la voici qui, elle aussi, se trousse et se met en position, et qu’une grosse saucisse jaune paraît presque aussitôt au trou de son cul. Le chien n’a pas plutôt flairé l’odeur qu’il se précipite aux fesses embrenées de Thérèse et, d’un coup, il avale la friandise ; le trou de Thérèse se rouvre encore plein de pâte et le chien, très pressé, introduit sa langue jusqu’au fond. Pour du coup, ma Thérèse n’y tient plus ; elle éclate de rire à ce chatouillement et c’est à peine si elle a la force de s’appuyer au fossé pour ne pas tomber, mais, ô malheur, c’est que la sœur passait par là ; elle aperçoit tout le tableau, sauf, heureusement, la spectatrice Charlotte qui, entendant des pas, s’était cachée derrière un arbre. Scandalisée, la sœur commence par lancer une pierre à la tête du chien qui se sauve en hurlant, puis, saisissant Thérèse par l’oreille, elle la jette à travers le chemin, ventre par terre, derrière en l’air, arrache du fossé une touffe de genêt et, sur le cul que semble lui offrir Thérèse dans cette position, elle se met à fouetter jusqu’au