Page:Rebell - Journal d’une enfant vicieuse, 1979.djvu/113

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
113

colère qu’elle avait en prononçant votre punition se change en jouissance, dès qu’elle vous l’inflige. Ni larmes, ni sanglots, ni cris, — dois-je le dire, ni incongruités des postérieurs maltraités ne l’arrêtent : elle tape comme une sourde qu’elle est. Et si l’élève fait mine de résister, si elle se débat, aussitôt la sœur saisit une grosse cloche qui est sur son pupitre pour appeler les sœurs tourières qui accourent, déshabillent l’indisciplinée et la maintiennent dans la position la plus propre à bien recevoir et à bien sentir la correction. Elles lui passent sous le ventre une tringle soutenue par deux tiges en fer qu’elles enfoncent dans des trous creusés exprès au milieu de la classe. Cette tringle et les deux tiges sont munies de courroies. Les sœurs tourières attachent la récalcitrante par la ceinture, à la tringle et par les jambes aux tiges en fer. De façon qu’elle ait le derrière bien en l’air et bien tendus, les jambes et les fesses très écartées. Puis, comme la sœur dit que les méchantes filles ne sont pas dignes de lever la tête et ne doivent que montrer ce qui indique leur honte, le haut du corps de la victime