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paire de gifles qui m’aplatissait comme une pomme cuite. Et puis tourne-toi, veux-tu te tourner, et tout de suite, et montre-moi ton derrière que je le soigne. Veux-tu bien, ou tu l’auras devant Germaine !

Il fallait me mettre à plat ventre sur le lit, et alors la religieuse me levait le drapeau comme elle disait, et retirant sa savate, une savate dont la semelle était dure et souple, elle me repoussait convenablement le fondement, mes deux fesses, le trou, la petite fente, les cuisses, tout en recevait. J’avais beau pleurer, j’avais ma fessée.

Le jour, je devais lui demander la permission pour tout faire, même pour aller aux latrines. Il fallait lui dire si j’avais besoin de pisser ou d’autre chose. Elle [ne] me donnait que le temps strictement nécessaire, et quand je partais comme lorsque je revenais, regardait l’horloge. Une fois je m’attardai. Elle me fit présenter mes doigts.

— Ah, cochonne ! cria-t-elle, qu’as-tu fait depuis que tu es partie ? Tu t’es touchée ? Ne mens pas ! C’est excellent,