Page:Rebell - Journal d’une enfant vicieuse, 1979.djvu/180

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
180

qu’il me plaît. Pourvu que je sois prête aux heures des repas, ma tante ne me fait aucune observation. Mon lit est si moelleux, surtout si je le compare à la petite et dure couchette que j’avais au couvent. L’autre soir, à huit heures, après le souper, le vent s’était levé et il faisait froid au jardin : je demandai à ma tante la permission de me coucher, alléguant la grande fatigue que j’éprouvais. Ma tante voulut bien me permettre de me retirer. En réalité, je me portais à merveille, mais la conversation de ma tante et des dames, ses amies, m’ennuyait, et j’avais hâte de jouer dans mon bon lit. Je me déshabille à la hâte, puis me mets un instant devant la glace, dégrafant ma chemise par-devant pour regarder mes seins que je caresse doucement quelques minutes, puis la troussant par-derrière pour voir mes fesses, que je tends et que je gonfle à plaisir. D’abord satisfaite de ce spectacle, je me coule dans mon lit où le froid des draps, puis la chaleur que je parviens à ressentir au milieu des couvertures, me procure des sensations délicieuses. Une fois réchauffée, je rejette les couvertures, je retire ma