que, la robe relevée, Manon qui avait une longue carotte entre les jambes et poussait des soupirs :
— À quelle pratique vous livrez-vous, Manon, lui dis-je.
— Ah ! mademoiselle, on fait ce qu’on peut quand on n’a pas d’amoureux.
Et elle continua l’opération que j’avais si mal à propos interrompue. Je voulus aussi, moi, suivre son exemple. J’allai chercher, dans la cuisine, une grosse carotte qui trempait dans l’eau fraîche, je me mis à côté de Manon et prit son attitude. Je n’enfonçai pas la carotte, mais je m’en chatouillai mon petit bouton avec un vif plaisir, puis, peu à peu, je l’introduisis dans mon derrière.
— La sucerez-vous bien à présent, me dit Manon en riant.
— Suce-la toi-même, lui dis-je.
Et je mis presque de force, dans sa bouche, la carotte souillée ; elle me repoussa et rejeta le légume de dégoût, en crachant.
Une idée bizarre me vint alors d’exprimer le jus des prunes sur cette délicate